Au 1er mai prochain, la quasi-totalité des branches du commerce et des services se retrouvent, pour la 3ème fois en 8 mois, en dessous du SMIC.
Ce n’est pas la hausse du SMIC qui est conséquente, mais les pratiques des bas salaires dans les branches du commerce et services qui sont honteuses et indécentes, que cette hausse vient à nouveau de confirmer.
A force de vouloir enfermer les travailleurs dans la précarité au profit des dirigeants et des actionnaires, les grilles de salaires deviennent obsolètes aussitôt négociées. Et pour cause, les négociations de branche ressemblent plus à du marchandage qu’à une volonté sérieuse d’augmenter les salaires. A cela s’ajoutent les délais particulièrement longs d’extension des accords qui permettent à certains patrons de retarder l’application des grilles alors qu’une procédure accélérée permettrait d’étendre les accords salaires en un mois.