Il est urgent d’augmenter les salaires

Chaque hausse du SMIC vient révéler la faiblesse des salaires dans nos secteurs, pourtant essentiels !

La 4ème hausse inflationniste du SMIC depuis octobre 2021 interviendra au 1er août 2022 avec une augmentation de 2,01% et un nouveau SMIC à 1678,95€ mensuels bruts.
Comme à chaque hausse depuis 10 mois, les grilles de salaires s’enlisent du fait des niveaux de rémunération extrêmement bas dans les secteurs du commerce et des services.

👇voir dossier salaire ci-dessous👇

 

 

MENSONGE ET MANIPULATION

VOILÀ À QUOI SONT CONFRONTÉS LES SALARIÉS DE LA BRANCHE PRÉVENTION SÉCURITÉ.

Le Groupement des Entreprises de Sécurité (GES, organisation patronale) a fait ce lundi 14 Février une proposition de revalorisation des salaires totalement indécente. Cette soi-disant généreuse proposition d’augmentation de 12 % n’est en réalité qu’une manipulation des chiffres, et un amalgame entre salaires et revenus.

Ces prétendus 12 % ne proviennent pas des employeurs, mais de la transformation d’acquis sociaux en salaire, en outre de l’ancienneté qui était déjà versée aux salariés.

En clair, ce sont les salariés qui vont se payer cette pseudo augmentation et, de plus, certains salariés n’en bénéficieront pas. Ce que les employeurs affirment être une forte revalorisation salariale n’est en réalité qu’une honteuse manipulation.

La CGT condamne fortement ces procédés, et rappelle que ces acquis sociaux proviennent de nombreuses luttes victorieuses des salariés, et qu’en aucun ils n’ont été gracieusement offerts par les patrons.

La Fédération CGT Commerce et Services appelle l’ensemble des salariés à rejoindre les rassemblements organisés ce vendredi 18 février pour exiger de véritables augmentations : le GES doit ouvrir de réelles négociations salariales à la hauteur de l’engagement professionnel de tous les salariés de la branche !

Contact presse

Charles DASSONVILLE
Secrétaire fédéral
Tél : 06 64 65 05 46

source commerce CGT

1er mouvement sociale au sein de sécurité industrielle

Pour la 1ère fois depuis sa création, sécurité industrielle à connue son 1er mouvement sociale.

Les salariés des docks villages ont décidés de débrayer les 8 et 9 février, pour dénoncer le harcèlement et les convocations à outrances qu’ils subissent depuis la venue du nouveau responsable d’exploitation (rappelons que ce derniers est responsable départemental FO et conseillé prud’hommal).

La CGT à était reçu par la direction qui c’est engagée à faire le nécessaire pour améliorer les conditions de travail des salariés et c’est engagée à faire en sorte que les procédures en cours des salariés des docks villages soient sans suite.

Bravo aux salariés de sécurité industrielle pour leurs 1er mouvement.

La CGT sera toujours à vos côtés pour préservers vos intérêts.

Les salariés de la Prévention Sécurité refusent d’être de la chair à canon

Le gouvernement vient d’autoriser par décret les entreprises de sécurité privée à faire assurer par des agents armés la surveillance ou le gardiennage de biens meubles ou immeubles, ainsi que la sécurité des personnes se trouvant dans ces immeubles ou dans les véhicules de transport public de personnes. S’agissant d’armes non létales, telles que matraques, tonfas ou aérosols incapacitants, donner au salarié la possibilité de se protéger contre une atteinte à son intégrité physique est compréhensible.

Lorsque cette prestation sera exercée dans des circonstances exposant ces agents ou les personnes se trouvant dans les lieux surveillés à un risque exceptionnel d’atteinte à leur vie, la législation va beaucoup plus loin en offrant le recours à des armes à feu, jusqu’à des fusils d’assaut pour des prestations sur sites nucléaires ou abritant des matières nucléaires, mais également pour assurer la sécurité des forces armées et des zones protégées intéressant la défense nationale.

Si les conditions de formation et d’utilisation de ces moyens semblent être encadrées, plusieurs questions restent en suspens, notamment sur les transferts d’armement entre lieu de stockage et lieu de travail.

Qu’en sera-t-il des conditions de travail, de formation, de rémunération comparativement avec la Police ?

Les travailleurs de la prévention sécurité seront ainsi encore plus exposés, ciblés parce qu’armés, suspectés parce que non assermentés. La protection des citoyens est abandonnée par les pouvoirs publics et livrée aux entreprises privées, qui en font un commerce très lucratif. Le patronat du secteur n’a d’ailleurs pas manqué de se féliciter de ce tournant historique dans la banalisation des armes dans l’espace public, salivant devant les perspectives juteuses promises par de nouveaux marchés. La sécurité des sites sensibles et des citoyens doit-elle être soumise à la rentabilité de capitaux nationaux ou extra-nationaux ?

La Fédération CGT Commerce et Services dénonce le désengagement de l’État dans la protection de la population et alerte sur les risques de voir se développer dans les prochaines années des armées privées pour protéger l’individu ou l’entreprise qui en aura les moyens, laissant le degré de protection du reste de la population, ou des lieux qu’elle fréquente, aléatoire et basé sur la profitabilité, tout en banalisant la présence d’armes dans l’espace public. De cette société-là, nous n’en voulons pas.

La Fédération CGT Commerce et Services réaffirme par ailleurs sont attachement au retour dans le secteur public des métiers relevant de l’exercice des missions régaliennes de l’État, tels que par exemple la sûreté aéroportuaire, nucléaire et portuaire.

CP Agents de sécurité armés.pdf

Source: FD CGT

ARMEMENT DES AGENTS DE SÉCURITÉS LA CGT VISCÉRALEMENT CONTRE

UNE ARME NON MERCI !!!

Pour la CGT les agents n’ont pas à se substituer aux forces de l’ordre. Par décret le ministère de l’intérieur a délégué au préfet le droit d’autoriser des agents de sécurité armés, on nous parle de prés de 10 000 agents, pour nous c’est incompatible avec le statut d’agent de sécurité privée. C’est vraiment un choix de société que nous estimons pas réfléchis, cela s’impose par les choix des gouvernements successifs qui ont transféré de plus en plus de missions régaliennes de l’état aux entreprises de sécurité sous prétexte  d’économie, la police des airs et frontières et les douaniers remplaçaient par les agents de sûreté dans les aéroports, mais aussi dans les ports  avec les A.C.V.S. (agent Chargé des visites de sûreté).
Déjà sur les transports maritimes en 2016  près d’un millier d’agents de sécurité sur les navires avaient été armés, ensuite après l’attentat de Charlie  hebdo puis du bataclan 200 agents de Sécurités  Renforcées (armées) ont été mis en place en urgence chez Charlie et dont 50 chez Eurodisney.


Après l’armement des policiers municipaux, puis du SUGE (agents de sûreté de la RATP) et ceux de la SNCF, où va-t-on arrêter ?


Les agents de sécurité déjà au premier plan, lors des attentats au stade de France ou au Bataclan, ont prouvé leur courage et efficacité  sans armes.
la généralisation de l’armement  va faire des agents de sécurité des cibles comme nous le voyons déjà avec les militaires de Vigi-pirates qui sont visés par les terroristes.

Ce n’est pas sans poser des questions de formation qui ne sont pas comparables à celle de la police nationale voir municipale, ni sur le suivi  des agents aussi bien psychologique que maintient en compétence.

nous sommes contre l’américanisation de notre société, ne créons pas lobby des armes à feu .

NOUS REFUSONS DE DEVENIR DES CIBLES

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